Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Proposition par Loïs Boullu des principaux arguments pour et contre l’abattage pour la viande, en employant la démarche « homme d’acier » (en opposition à « homme de paille »). Cette démarche vise à renforcer au maximum la formulation et crédibilité des arguments de ses opposants afin d’éviter les mécompréhensions et améliorer la qualité des débats.
L’antispécisme nie-t-il les différences existant entre les animaux et les humains comme l’affirme quelques-uns de ses opposants ? Florence Dellerie rappelle que loin d’affirmer que les êtres humains sont identiques aux autres animaux la pensée antispéciste revendique une égale considération des intérêts des êtres susceptibles de ressentir une nuisance.
Bien souvent, adhérer à ces thèses n’empêche pas les éthologues ou les philosophes de manger de la viande. Mais ils le font généralement avec une mauvaise conscience plus ou moins prononcée. Lestel, au contraire, est fier de manger de la viande. Il va jusqu’à consacrer un pamphlet, paru en avril 2011, à « l’apologie du carnivore » et à la critique sévère des végétariens éthiques.
Les multiples incompréhensions de notre position vis-à-vis de l’antispécisme nécessitent une mise au point radicale afin de bien faire comprendre pourquoi les anarchistes ne peuvent faire l’apologie de telles élucubrations.
Mots clés : Humanisme, libertaire, propre de l’Homme. Réponse animaliste : www.cahiers-antispecistes.org/bambi-a-froid
J’ai été déçu d’apprendre que le texte anti-antispéciste publié dans Zoop n°11 (http://www.cahiers-antispecistes.org/avis-a-la-population/) émanait d’un groupe de la Fédération Anarchiste. Votre argument, c’est : l’ « Homme » relève de la culture, de la liberté, alors que l’ « animal » relève de la nature, de la non-liberté. Vous n’avez pas beaucoup progressé depuis Aristote.
Réponse à la tribune « contre la radicalisme vegan » de Mathieu Bock-Côté publiée dans Le Figaro, dans laquelle il aborde la violence végane, assimile le véganisme à une religion et l’accuse d’être basé sur le fantasme bucolique d’une « humanité primitive harmonieuse ».
L’entrefilet en question est d’un zoologue et anthropologue du nom de Jean-Pierre Digard qui ne me lira sans doute jamais donc je suis super courageux. Je me suis prêté à cet exercice de debunkage.
Là, on en a une belle. Une bien pédante, bien condescendante, bien creuse. C’est signé Luc Le Vaillant, c’est sur le site de Libé, et ça date du 10 juillet.
Débunk de « On n’est pas des bêtes ? Ben si, encore un peu »
Réponse à Michel Onfray et sa une leçon d’une heure dans lequel il propose de montrer les limites de l’antispécisme mais démonte finalement autre chose, voire un homme de paille.
Réponse à une Tribune de Libération, datée du 18 mars 2018, au titre très mesuré et informatif, dans le respect des codes du bon journalisme, de « Pourquoi les végans ont tout faux ».
Pour ceux que ça intéresse, parmi les « intellectuels » (diantre que je hais ce mot et ce concept) que je suis pas mal, Gérald Bronner est en bonne place.
Mots clés : zététique, débunk, sophismes
Sur le site iPhilo, le professeur de philosophie Philippe Granarolo a publié une tribune dans laquelle il « s’insurge contre la radicalisation de l’idéologie animaliste et ses multiples variantes, toutes tendant à effacer le statut particulier de l’homme parmi les animaux ». Ça s’appelle « Halte au végano-fascisme » (*sigh*) et c’est pas jojo.
Paul Ariès a encore frappé, dans une tribune du Monde du 7 janvier : « J’accuse les véganes de mentir sciemment ». On attend quand même beaucoup, après ce titre généralisateur. Une réponse zététique avec humour à cette tribune. On y parle d’interventionnisme RWAS, d’humanisme, transhumanisme et nature.
Réponse du philosophe François Jaquet à l’interview de Jean-Pierre Digard « accusant l’homme de tous les maux, l’animalisme devient un spécisme antihumain » suite à la sortie de son livre « L’animalisme est un antihumanisme ».
Critique par Nicolas Bureau de « Encore carnivores demain ? Quand manger de la viande pose question au quotidien » d’Olivier Néron de Surgy et Jocelyne Porcher. Ce texte apporte la contradiction sur le terrain de l’éthique face à la défense du petit élevage respectueux, du lien avec les animaux, des appels à la nature et à la tradition.
Faut-il considérer que les animaux exploités par les humains sont des esclaves ? David Chauvet l’avait affirmé dans une vidéo. Cette position lui a attiré les foudres d’une partie de la communauté végane. Dans ce texte, il répond à ses critiques en montrant que le refus de cette assimilation des animaux à des esclaves est spéciste.…
Collection de textes, portant sur la question animale – bien que le même Luc Ferry nous avertisse qu’on puisse avoir « parfois l’impression que l’enjeu du discours philosophique consacré à l’animal n’est pas l’animal ».
Mots clés : Nazis zoophiles, divin et bestialité
Il y a bien une spécificité de l’homme et elle réside dans le langage représentatif. Tradition : Kaplan a trouvé la voie d’accès à l’autoroute tracée par des générations d’experts en propre de l’homme. Au terme du livre « Des singes et des hommes », tout est rentré dans l’ordre. Il y a bien une échelle des êtres.
Vidéo répondant avec humour à Paul Ariès qui « accuse les végans de mentir sciemment », « de cacher leur véritable projet » de fin de la prédation en transformant génétiquement les lions, meurtre de bébé et d’handicapés, destruction de la nature et suicide collectif.
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