Billet sur les points de vue utilitaristes hédonistes et de la préférence sur la mise à mort des animaux dépourvus de conscience d’eux même et de capacité d’anticipation. Il y présente la réflexion que Singer développe dans Practical Ethics à ce sujet, où il aborde entre autres l’argument selon lequel on peut arguer du remplacement d’un animal abattu par un autre pour justifier l’élevage.
Traduction du guide de Vegan Sidekick comprenant 65 objections en faveur de l’exploitation animale, et leurs réponses en 1 paragraphe à chaque fois.
1► Qu’est ce que la nature ? 2► Un référentiel moral non-pertinent 3► Spécisme et utilisation de l’APPEL A LA NATURE 4► Réfutation de l’APPEL A LA NATURE
J’entend très souvent que consommer des produits ou « services » issus des animaux est un droit, une liberté! Vraiment ? Et si on décortiquait un peu tout ça ensemble pour découvrir ce que liberté signifie réellement ?
Mots-clés: liberté, véganisme.
Au delà de la pétition de principe, très peu de consommateurs ont véritablement connaissance des pratiques d’élevage, de transport et d’abattage des animaux dont ils consomment la chair. Il est économiquement impossible d’élever des milliards d’animaux dans des conditions acceptables.
Mais si c’était si horrible de manger des produits animaliers, pourquoi c’est pas illégal ? Hein ? Pourquoi ? Ben oui, pourquoi ? Eh bien viens on en discute 😉
L’effet Chimpanzé discute de l’accusation de « bobo urbain » portée à l’encontre des animalistes, visant à discréditer leur discours. Cette accusation est infondée, ou au mieux une généralisation abusive. Vivre auprès d’animaux exploiter peut aussi, au contraire, motiver à ne pas chercher à les comprendre. La localisation d’une personne n’est de toute façon pas un critère pertinent.
Certains végétariens rechignent à l’idée de prendre des suppléments, et trois raisons sont généralement avancées. Tout d’abord, ce serait admettre que l’alimentation végétalienne serait intrinsèquement plus carencée que l’alimentation omnivore. La seconde raison est une réticence à l’idée de prendre des nutriments fabriqués en usine.
Le foisonnement des idées, parfois contradictoires, est justement le signe d’une intense réflexion, libre et critique, qui ne se laisse pas enfermer dans des dogmes ou des règles immuables. C’est la preuve d’un sérieux et d’une exigence intellectuelle élevés.
Elles le sont à vrai dire tellement que les animaux font l’objet d’expérimentations psychologiques (stress, privations sensorielles…) et toxicologiques (médicaments y compris analgésiques, cosmétiques, alimentaire).
Justifier la souffrance avérée, audible, visible, celle des animaux d’exploitation, par la souffrance supposée ou invisible des végétaux, est un procédé qui vise à rendre invisible les victimes, déculpabiliser les responsables et justifier la violence et le spécisme. Le cri de la carotte est une métaphore souvent amenée pour tenter de ridiculiser les défenseurs des animaux.
Le but de ces expérimentations est d’améliorer la productivité des animaux, et donc la rentabilité de leur exploitation. Les objectifs sont d’ordre financier. Les autres points mis en avant par les filières de l’élevage sont donc d’éventuelles conséquences indirectes, et non des objectifs.
On me demande souvent si j’ai « le droit » de manger tel ou tel aliment. C’est un questionnement bien naturel, et je voudrais profiter de ce blog pour rappeler le fonctionnement général de cette grande religion pleine d’interdits qu’est le véganisme.
Tout comme il pourrait vous arriver d’user de la violence en cas de légitime défense, cela ne justifierait pas de le faire si vous n’êtes pas en danger. Certaines personnes ont aussi dû se résoudre à manger de la chair humaine pour survivre, comme ces rescapés d’un avion écrasé dans la cordillère des Andes.
La torture, l’esclavage, les combats de gladiateurs sont ou furent autant de pratiques traditionnelles, culturellement ancrées et largement admises et qui furent ou sont remises en question et dépassées : qui aujourd’hui les jugeraient acceptables du seul fait de leur ancienneté ?
Dans le monde en 2008, environ 35 tonnes de vitamine B12 ont été produites. Cette quantité constitue six fois les besoins nutritionnels de la totalité de l’humanité. La plus grande part est en fait destinée à l’alimentation des animaux d’élevage.
Un paralogisme proche de l’appel à la nature ou à la tradition mène à penser qu’une alimentation à laquelle une espèce aurait été adaptée par «sélection naturelle» serait son alimentation optimale. Il est important d’éviter le sophisme de l’adaptation inverse et de garder à l’esprit que l’adaptation darwinienne est toujours de l’organisme à l’environnement.
Être opposé à l’exploitation et à l’oppression des « non-humains » n’a rien à voir avec le fait d’être « ami des animaux ». Des amis des animaux, il y en a treize à la douzaine. Les restaurants avec viande à « gogo » en sont pleins. Non, je n’aime pas particulièrement les animaux !
Réfutation d’un argument fallacieux: inutile d’être végane parce que l’on ne peut pas être végane à 100 %.
Mots-clés: véganisme, contre-argument.
Le bien-être animal est un positionnement marketing. Un animal maltraité produira peut-être une viande de moins bonne qualité mais le manque à gagner sera toujours moindre pour l’éleveur (transporteur, abatteur) que s’il lui fallait assurer un confort optimal de la naissance à l’abattage.
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