Le terme de « bien-être animal » est trompeur à plusieurs égards, et tend à minimiser la réalité des souffrances des animaux d’élevage. D’après Marie-Claude Marsolier, il serait plus convenable d’utiliser « mal-être animal » dans la plupart des cas, et plus généralement de ne pas cautionner des termes issus de l’élevage et heurtant le sens commun.
les tenants de la « bien-traitance » veillent toujours, et ne manquent pas soit de glisser le terme ici et là à l’occasion d’un article ou d’une interview, soit de se référer au « bien-être » alors que l’animal se trouve dans une situation qui lui est contraire, comme le font régulièrement les partisans de l’élevage intensif.
Est-ce un problème d’employer des mots qui ne figurent pas dans le dictionnaire ? Lorsqu’on utilise des mots qui n’apparaissent pas dans le dictionnaire courant, on se voit parfois opposer l’argument suivant : “Ce que tu dis n’a aucun sens. La preuve : le mot que tu emploies n’est même pas dans le dictionnaire !”
Brève explication du terme sentience : capacité à avoir une vie mentale et à éprouver des expériences subjectives, également appelées qualia. Cette notion désigne le fait que certains êtres vivants ont la capacité à ressentir des états affectifs positifs et négatifs.
Définitions simples de termes importants : Animal, Sentience, Animalisme, Spécisme / Antispécisme, Véganisme, Abolitionnisme, Néo-welfarisme, Welfarisme.
Vidéo portant sur la théorie des droits de Tom Regan. Au programme : valeur inhérente, critère sujet-d’une-vie, principe de respect et droits dérivés.
Axelle Playoust-Braure nous aide à rompre avec notre conception intuitive de l’espèce. 1/ Les espèces n’existent pas; 2/ La sociologie permet de parler d’ « espèce sociale »; 3/ pas de différence de nature, mais 4/ une différenciation sociale entre humains et non-humain-e-s.
Mots-clés: audio, espèce, sociologie.
Dans ce texte, Richard Monvoisin et Timothée Gallen questionnent la portée épistémologique et morale du concept d’espèce. Leur constat : il s’agit d’une catégorie pratique mais arbitraire, porteuse de scories intellectuelles et éthiques. Faut-il alors s’en débarrasser ?
Cet article de Cédric Stolz argumente le fondement essentialiste du spécisme, et expose pourquoi il faut déconstruire l’essentialisme pour en finir avec les discriminations arbitraires et les traitements injustes qui en découlent.
Tandis que la Vegan Society définit le véganisme comme une position morale, les dictionnaires le réduisent généralement à un simple mode de vie. Dans cette contribution, François Jaquet prend le parti des seconds et défend une définition amorale du véganisme.
Parce qu’elle ignore la raison d’être du véganisme, sa définition actuelle ne rend pas correctement compte de la pratique végane. Pire : elle entraîne ses sympathisantes à concevoir le véganisme comme une fin en soi et non comme un moyen d’action en faveur des animaux.
Fiches de Florence Dellerie sur les thèmes suivants : Défense de l’utilisation de néologismes, quelques définitions de termes abordés en éthique animale, définition plus poussée de la sentience.
Article sur la théorie des droits de Regan. On y pose les bases : principe de justice, critique de ses interprétations perfectionniste et utilitariste (égale considération des intérêts), valeur inhérente des individus et critère sujet d’une vie, principe de respect.
Explication de ce qu’est le spécisme en tant que discrimination et de sa relation avec l’exploitation animale, suivie de quelques contre-arguments de la justification éthique du spécisme.
Nous devrions essayer de ne pas exploiter les animaux non-humains en devenant nous-mêmes véganes, tout en essayant de ne pas avoir de comportements discriminant envers eux. Nous devrions prendre en considération la situation des animaux non-humains même lorsque nous ne sommes pas à l’origine de leur souffrance ou de leur mort, et utiliser avec précaution les arguments de santé ou d’écologie.
Définitions du spécisme, de l’antispécisme et de leurs conséquences pratiques. Comprend un résumé en 4 points essentiels, un micro historique, la différence entre spécismes directs et indirects, la réfutation des discriminations basées sur des critères tels que l’intelligence ou le langage, un rappel de la convergence avec d’autres luttes et la description de l’idéologie spéciste.
Article portant sur la dénonciation du spécisme par Peter Singer ; spécisme ; sentience ; égale considération des intérêts.
Pour Jean Estebanez, la géographie humanimale propose de mettre en valeur une géographie partagée, c’est-à-dire de mettre l’accent sur la relation, sur ce en quoi nous nous partageons un monde commun. « Si les animaux participent de notre vie, […] ils viennent accompagner l’ensemble des questionnements que pose la géographie, c’est-à-dire, au fond, ceux de la dimension spatiale de la société ».
Origine, évolution et définitions selon les dictionnaires du mot végan·e.
La fin de l’exploitation animale signera-t-elle forcément la fin du travail des paysans auprès des animaux, ou juste sa transformation ? Un humain est un animal et, pourtant, le véganisme ne refuse pas tout produit issu du travail humain. Proposition de règles définissant une exploitation respectant les mêmes standards éthiques pour les humains que pour les autres animaux.
Commentaires (0)