Au travers de discussions avec les acteurs et les penseurs de l’éthique animale, Homo Herbivorus explore notre relation à la consommation de produits issus de l’exploitation animale. Interviews de grandes figures du mouvement animaliste francophone : Yves Bonnardel, Élise Desaulniers, Martin Gibert, Valery Giroux, Brigitte Gothière, Dominic Hofbauer, renan Larue, Elodie Vieille Blanchard, Ophélie Véron. 1h20.
Pierre Sigler cherche à définir ce qu’est le carnivorisme éthique et comment il se traduit en pratique. Il conclut que celui-ci n’existe guère dans la pratique, mais existe comme discours déculpabilisant. Le carnivorisme éthique et ses succédanés (flexitarisme) sont le signe que la moralité du carnivorisme ne va plus de soi.
Tom Bry-Chevalier décrit les évolutions qui ont vu se transformer les tueries parisiennes du 18ième siècle en abattoirs extra-urbains, et sur les évolutions de vocabulaire et de pratiques de mise à mort qui les ont accompagnées. Les causes invoquées sont à la fois sanitaires, la peur de contamination de la violence vers les humains et la prise en compte morale de la sensibilité animale.
Même dans le contexte d’un restaurant omnivore, nous avons différentes façons de séparer le végane du non-végane. Jusqu’à quel point devrions-nous séparer et identifier les plats véganes ?
Allégorie sur l’exploitation animale : Cela avait commencé classiquement, lorsqu’on s’était rendu compte que le sang de bébé fraîchement décapité avait des propriétés médicinales. Le problème de la surpopulation avait aidé à faire avaler la pilule au début, et bien vite on avait reconnu la nécessité de décapiter les bébés pour faire d’une pierre deux coups (de hache).
En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
Comment la place de l’animal a-t-elle évolué au cours de l’histoire ? Quelle est cette place dans notre société aujourd’hui ? Florence Burgat – La place des animaux dans les sociétés humaines n’a, globalement, jamais été enviable. Mais l’emprise qui s’exerçait sur eux n’était pas épaulée par les moyens scientifiques et techniques qui sont actuellement les nôtres.
Introduction à la notion de carnisme, « cette idéologie qui détermine ce que nous jugeons comestible ».
Mots-clés: carnisme, psychologie.
Cet article est un extrait de l’article Où mène la confrontation ? paru sur ce même blog. Cet extrait ne présente que les aspects négatifs de la confrontation et devrait donc être complétés avec la prise en compte des arguments en faveur de ce mode d’action.
Mots clés : vitrines, action directe, confrontation, violence, opinion publique, crédibilité
Interview abordant l’évolution historique culturelle du carnisme et de l’animalisme.
Compte rendu de travaux de psychologie sociale de Benoît Monin et Julia Minson parus en 2007 et 2012, expliquant pourquoi le sentiment d’infériorité morale risque d’être mal vécu, et les réactions de défense qu’il déclenche dans ce cas.
En 2018, au moins 55 incendies en élevage ont tué des dizaines de milliers d’animaux. Le ton choisi, invariablement laconique, dépourvu de toute émotion, reflète bien la façon dont on considère la mort de ces animaux : comme de simples pertes matérielles. Mots clés : feu, objectification, presse, accidents
Le cirque avec animaux a bel et bien un but éducatif: enseigner la suprématie humaine et le mépris des animaux non-humains. (traduction d’un article de S. Donaldson et W. Kymlicka par C. Bailey)
Mots-clés: cirque, éducation.
Un retour sur le parcours de Stevan Harnad, docteur en psychologie et militant végane. Par Élise Desaulniers.
Mots-clés: Stevan Harnad, véganisme.
Explication de quelques mécanismes, comme l’objectification ou la massification, qui rendent possible les oppressions.
Mots-clés: objectification, oppression, psychologie.
Comme le business du burger s’est progressivement développé au fil du temps, explique Adams, la taille du burger – et les associations de genre – également.
Mots clés : carnisme, sexisme, convergence des luttes, écoféminisme
David Olivier justifie l’usage du terme « végéphobie » contre un critique qui l’avait accusé de confondre préjugé et discrimination.
Mots-clés: végéphobie, discrimination.
L’omnivorisme et le spécisme sont la norme, et cela signifie que les efforts à fournir pour sortir de cet état de fait ne peuvent pas être du même type que lorsqu’il s’agit de luttes concernant des sujets plus « consensuels ».
Parabole sur la dissonance cognitive, inspirée par Dieu-Quinoa.
Cet article discute de ce que peut être l’étrange amour des éleveurs pour leurs animaux, de la pertinence qu’ils trouvent à en parler et de pourquoi cette question devrait intéresser les personnes qui agissent pour l’abolition de l’exploitation animale. Quel genre d’amour peut se concilier facilement avec l’envoi à l’abattoir ?
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