En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
Xavier Gravelaine présente l’importance d’offrir aux élèves de terminale la possibilité de réfléchir au bien-fondé du spécisme en montrant des images de ce qu’endurent les animaux d’élevage. Ce professeur de philosophie récuse les accusations de prosélytisme et d’endoctrinement et décrit le phénomène de censure s’exerçant sur lui en défense de l’idéologie carniste.
Vidéo sur la notion de carnisme développée par Mélanie Joy
Greenpeace dénonce dans un rapport de 150 pages les liens entre les défenseurs d’une alimentation carnée avec les milieux politiques, éducatifs ou médicaux, tentant de convaincre que l’élevage industriel n’existe pas ou encore que consommer moins de viande n’est pas nécessaire.
Parabole sur la dissonance cognitive, inspirée par Dieu-Quinoa.
Explication de quelques mécanismes, comme l’objectification ou la massification, qui rendent possible les oppressions.
Mots-clés: objectification, oppression, psychologie.
Florence Burgat présente sa thèse selon laquelle le déni du meurtre animal ne peut plus expliquer la continuation de l’élevage, mais à un enjeu enjeu est métaphysique et identitaire de l’humanité. Elle explique ensuite pourquoi selon elle la solution n’est pas dans un simple « meilleur traitement », et répond aux objections sur la prédation et la sensibilité des plantes.
L’engagement en faveur des causes animales et les marques d’empathie envers les animaux semblent factuellement beaucoup plus féminins que masculins. A l’inverse, les comportements violents sont davantage masculins. Cette empathie sexuée se retrouve aussi chez d’autres mammifères et chez les nouveaux nés. La variabilité interindividuelle et la culture peuvent aller contre cette tendance.
Cet article parle des obstacles psychologiques concernant la consommation de ce qu’on appelle la « viande propre », « clean meat » en anglais.
Mots clés : viande propre, viande de culture, viande de laboratoire, psychologie, écologie, viande cellulaire
En diabolisant les animaux pour dénoncer les violences dont 90 % des femmes sont victimes dans les transports, la RATP recycle un stéréotype éculé et risque l’inefficacité. Point sur la diabolisation de l’animal et les liens entre stéréotypes sexistes et spécistes.
Cette traduction de Che Green développe l’analogie entre les 5 étapes de deuil et l’évolution des personnes qui milite pour les animaux. Le déni empêche d’agir, la colère nous amène éventuellement à être contre-productives, le marchandage peut nous mener à l’épuisement, avant que nous acceptions n’être qu’un minuscule coup de pouce à un changement qui prendra beaucoup de temps.
Extrait de la conférence qu’Élisabeth Costello. « J’ai l’impression d’être à l’aise avec les gens, d’avoir des relations tout à fait normales avec eux. Alors je me demande : est-il possible que toutes ces personnes autour de moi participent à un crime d’une telle envergure ? »
Mots clés : Treblinka, Shoah, Holocauste, Génocide, analogie
Loïs Boullu, conférence vidéo et retranscription. Aujourd’hui, beaucoup d’attention est portée sur les comportements individuels et pas beaucoup sur le niveau sociétal et les interactions entre les acteurs. Présentation des forces politiques soutenant le spécisme, et proposition d’une stratégie pour les contrer.
Compte rendu de travaux de psychologie sociale de Benoît Monin et Julia Minson parus en 2007 et 2012, expliquant pourquoi le sentiment d’infériorité morale risque d’être mal vécu, et les réactions de défense qu’il déclenche dans ce cas.
L’omnivorisme et le spécisme sont la norme, et cela signifie que les efforts à fournir pour sortir de cet état de fait ne peuvent pas être du même type que lorsqu’il s’agit de luttes concernant des sujets plus « consensuels ».
Comment fait-on accepter à des enfants qui « aiment les animaux » la consommation de la viande? (texte issu de la brochure « Nous ne mangeons pas de viande pour ne pas tuer d’animaux », 1989).
Mots-clés: enfants, sensibilité, éducation.
Pourquoi l’humanité est-elle encore — et plus que jamais — carnivore ? Pourquoi s’est-elle instituée comme telle ? Historique du la vision de l’animale comme d’un comestible, de l’acceptation rituelle du meurtre alimentaire à la distinction entre l’animal et la matière comestible. [Merci de proposer une meilleure intro en commentaire]
Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
Comme le business du burger s’est progressivement développé au fil du temps, explique Adams, la taille du burger – et les associations de genre – également.
Mots clés : carnisme, sexisme, convergence des luttes, écoféminisme
Témoignage d’un formateur d’enseignant en lycée agricole sur l’éducation à la réification des animaux. La prise en compte du bien-être animal dans les programmes de formation de l’enseignement agricole conduit à réinterroger les compétences des futurs professionnels engagés dans des métiers en lien avec l’animal.
Commentaires (2)