Si l’objectif est l’abolition de l’exploitation animale, deux facteurs clés semblent plus cruciaux que le nombre de victimes une année donnée : la prise en compte culturelle des intérêts des animaux et la facilité à se passer de l’exploitation animale. Les critères peuvent être la connaissance et l’acceptation de nos arguments par le grand public et la normalisation du véganisme.
Et si l’humanité, et sa capacité d’altruisme dépassant la barrière des espèces, était la meilleure chose qui soit arrivée sur Terre ? Un texte prospectif sur le bien que pourrait apporter l’humanité future en réduisant la souffrance dans le monde sauvage. Mots clés : RWAS, interventionnisme, humanisme
Tobias Leeneart souhaiterait que les animalistes encouragent la compassion dont font preuve les gens scandalisés par le Festival de la viande de chien de Yulin, plutôt que de dénoncer leur racisme ou leur hypocrisie.
À partir des années 1990, la défense des animaux est montée en puissance, aussi bien dans le monde intellectuel que dans les milieux associatifs. Renan Larue retrace 30 années d’animalisme en France.
Ces deux arguments sont tout aussi invalides l’un que l’autre : outre le fait qu’ils reposent sur des informations erronées, ils constituent aussi un raisonnement non valide appelé paralogisme naturaliste, qui consiste à confondre ce qui est et ce qui doit être (le même problème de raisonnement se pose donc si on prend en compte la disposition biologique d’Homo sapiens à être omnivore).
À quel point devrions-nous utiliser des coups de pubs, buzz ou des stratagèmes qui suscitent beaucoup d’attention mais aussi beaucoup de rejet auprès de certains spectateurs, antagonisent d’autres mouvements sociaux (images de femmes sexualisées, phrases chocs offensives, costumes ridicules…) ou semblent prendre avec légèreté le sujet de la souffrance animale ?
La corrida est une maltraitance animale grave reconnue par la loi, mais tolérée par un article 521-1 du code pénal. Cette situation totalement paradoxale est contraire au bon sens et à notre constitution. Cette tolérance dans quelques villes du sud de la France est en parfaite incohérence avec les lois de la République Une et Indivisible.
Régulièrement, des vaches sont en effet abattues au fusil à la frontière catalane. Leur crime ? Ne pas faire partie d’un élevage mais vivre en étant indépendantes des humains. Abandonnées il y une vingtaine d’années par un éleveur cessant son activité, ces « vaches errantes » ont vu leur nombre augmenter progressivement ; il est aujourd’hui estimé entre 300 et 400 animaux.
Les signataires du GAP appellent à l’intégration, dans la loi, de droits fondamentaux pour les grands singes : droit à la vie, à la protection de la liberté individuelle, à la prohibition de la torture. L’extension de l’égalité aux grands singes est motivée par le fait qu’ils sont nos plus proches parents et nous ressemblent par leurs aptitudes et leur mode de vie.
Il était naturel qu’au long de tels parcours, le féminisme radical rencontrât un autre mouvement politique qui doit beaucoup à la réflexion en éthique pratique : le mouvement de libération animale. La remise en question de ce que Harriet Taylor Mill au siècle dernier définissait comme la « distinction dégradante » unit en un sens profond la lutte pour les droits des femmes et la lutte pour les droits des animaux.
Si je suis pour la libération animale, ce n’est pas pour sa radicalité. Je ne reproche pas à la défense animale d’être « molle », ou « modérée » ; je lui reproche de défendre le spécisme. Je ne cherche pas l’extrémisme des idées, je suis pour la justesse des idées. Et le spécisme n’est pas une idée juste. Mots clés : welfarisme/réformisme non-abolitionniste et abolitionnisme
Tout d’abord j’ai cessé d’être végétarienne. Vingt ans d’excès de glucides et de manque de protéines m’ont laissé de nombreuses séquelles. Aujourd’hui je remange de tout. J’aime toujours les animaux et j’essaie au maximum d’acheter de la nourriture éthique et bio. Témoignage d’une ancienne végétarienne.
Qu’elles soient issues d’élevages intensifs en cage, d’élevages au sol, d’élevages en plein air ou bio, les poules pondeuses finissent leurs jours à l’abattoir. Descriptif et vidéo.
S’ajoutant aux nombreuses morts humaines, de nombreux animaux ont aussi été utilisés au cours de ce terrible conflit. On estime que des dizaines de millions d’animaux ont participé aux combats de la Première Guerre mondiale : 11 millions de chevaux, d’ânes et de mulets ont été utilisés. Contenu à vocation pédagogique.
poème sur l’exploitation animale.
J’avance les yeux vers le sol Ont-ils si peu d’humanité ? Pourquoi toute cette brutalité ? Je tremble dans ce sous-sol Le soleil inonde mon paradis…
Beaucoup d’histoires a raconter ! Mais ce ne sont pas des histoires gaies, faites pour nous valoriser nous, humains! Ce sont des histoires d’éléphants vendus pour la plupart d’entre eux à des cirques traditionnels utilisant les animaux sauvages à des fins lucratives. Mots-clés: éléphants, captivité, cirque, exploitation.
Du calcium sans produits laitiers ? Pas de panique, c’est possible, Vegan Pratique vous indique comment faire !
Militants, sportifs, jeunes parents, coordinateurs VegOresto, bénévoles ou salariés à L214 : ils ont accepté de partager leur parcours, tous aussi inspirants les uns que les autres ! Introductions et liens vers ces portraits.
Réfutation d’un argument fallacieux: inutile d’être végane parce que l’on ne peut pas être végane à 100 %.
Mots-clés: véganisme, contre-argument.
C’est avec l’avènement de l’élevage au néolithique que les humains ont commencé à consommer le lait des autres mammifères. La consommation de lait est un fait éminemment culturel. Ainsi de nombreux peuples ne consomment traditionnellement pas ou peu de lait et produits laitiers.
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