Rainer Ebert relève une tension entre d’une part la conception Darwinienne de transition graduelle d’une espèce vers une autre au cours du temps et selon laquelle les capacités humaines et celles d’autres animaux (conscience, rationalité,…) diffèrent par degrés et non par nature, et d’autre part l’idée que les statuts moraux évoluent de manière binaire selon l’espèce considérée (humaine ou non).