Xavier Gravelaine présente l’importance d’offrir aux élèves de terminale la possibilité de réfléchir au bien-fondé du spécisme en montrant des images de ce qu’endurent les animaux d’élevage. Ce professeur de philosophie récuse les accusations de prosélytisme et d’endoctrinement et décrit le phénomène de censure s’exerçant sur lui en défense de l’idéologie carniste.
Témoignages de gardien-ne-s de chiens qui les nourrissent de manière véganes (+ liens vers plus de témoignages sur facebook).
Mots-clés: animaux de compagnie, chiens, alimentation végane.
Eleveurs ou ouvriers agricoles, Andrew, Emilie, Olivier et Anna ont préféré changer de voie après avoir pris conscience de la sensibilité de leurs animaux. Des témoignages rares, mais révélateurs de l’évolution du regard porté par notre société sur l’industrie de la viande et la souffrance animale.
Haaa, vivement le jour où il suffira d’exhiber une pancarte avec un petit veau mignon pour convaincre instantanément les gens. En attendant, devenons tous polymathes et bossons notre rhétorique.
Les vegans sont des gens comme les autres, or les gens aiment comprendre et veulent être compris. Voici un petit texte traitant de ce que les vegans pensent et ressentent, dans l’espoir que cela contribue à expliquer et à clarifier les choses.
Témoignage poignant d’un ex aficionado.
Il y a quelques jours, en pleines pérégrinations nocturnes dans les méandres d’internet, je suis tombée sur cette image. Devenez le végane que vous auriez aimé rencontré. J’y ai pensé un instant. La formule sonnait bien, un slogan facile à lancer, et terriblement peu subversif. Devenez le végane que vous auriez aimé rencontrer ? Oui mais …
Réflexion sur le deuil des animaux non-humains d’un point de vue antispéciste, à partir d’une expérience personnelle.
Mots clés: deuil, antispécisme.
L’état d’esprit dans lequel on aborde un sujet peut, même involontairement, affecter la façon dont on le traite. C’est pourquoi je commence par donner quelques informations sur la manière dont j’ai été amenée à côtoyer le courant de pensée dont il sera question dans les pages qui suivent.
Un jour, une poule rousse est arrivée dans notre jardin. À la nuit tombée, elle s’est réfugiée dans le garage. La croyant égarée, le lendemain nous l’avons reconduite chez notre voisin, quelques cent cinquante mètres plus loin. Mais elle est revenue jour après jour.
L’agriculture végane est un mode de production agricole pratiqué sans aucun intrant d’origine animale, respectueux de l’environnement, qui cherche à être favorable aux animaux sauvages et à leur nuire le moins possible.
Il me dit avoir jeté son pistolet, et avoir juré aux responsables de la prison, aussi fort qu’il en était capable, qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de lui, que « CETTE VACHE NE VA PAS MOURIR ! »
Il termina en me disant qu’il était maintenant végétarien.
Le texte qui suit relate les quelques circonstances au cours desquelles j’ai été amené à rencontrer Théodore Monod. Ce n’est pas une étude, c’est une appréciation tout à fait personnelle décrivant le ressenti éprouvé à son contact.
C’est aujourd’hui que le Musée Mémorial des Abattoirs ouvrait ses portes. On m’avait invitée à prononcer quelques mots à la cérémonie d’inauguration du matin. J’y ai lu des passages de mon livre sur le travail accompli par ma grand-mère, à l’aube du XXIe siècle.
Ce cochon est en fait une truie, et on suppose qu’après avoir donné naissance à une multitude de petits cochons elle n’était plus bonne à rien. Ne sachant qu’en faire ils me l’ont apportée. Je l’ai donc accueillie et la vie lui était agréable auprès des poules, chèvres, oies… Chaque fois qu’elle me voyait, elle accourait pour recevoir des caresses.
Près de notre ville, il y a un centre de recherche agricole (INRA) très connu pour ses animaux à hublots : c’est-à-dire des vaches, des moutons et des cochons qui se baladent avec une canule dans le ventre, pour que les techniciens puissent faire des prélèvements à tout moment. Ce matin, j’ai téléphoné au responsable du bien-être animal de ce centre.
Ce week-end en Bretagne, au repas d’anniversaire du cousin, il y avait non pas un cochon grillé, mais deux cochons grillés. Leurs cadavres ont tourné au-dessus du feu pendant des heures, à quelques mètres des grandes tables disposées dans le jardin. Ils tournaient déjà lorsqu’on s’est dit « Bonjour, ça va bien, vous avez fait bonne route ? ».
Arrivée devant la brebis malade, tout à coup la vétérinaire a eu l’air gêné. Confrontée à un tricératops, elle aurait été plus à l’aise. Finalement, elle a confié à ma cousine qu’elle n’avait jamais soigné un mouton. Les vaches, oui, bien sûr. Les chevaux, par centaines. Mais les moutons… en Australie, il y en a trop.
Un matin, je sortis, et dans la blancheur de l’aube, je vis le canard picorer les grains de la prairie verdoyante. C’était magnifique, si calme, si paisible, comment aurais-je pu ne pas partager ce moment ? Mais cette fois encore, mes parents restèrent silencieux. Ils avaient l’air tristes, avec une pointe de réprobation, un air ordinaire, somme toute.
Le texte ci-dessous est la traduction d’un témoignage disponible sur le site The cyberactivist. Sous forme de textes brefs et incisifs qui auraient pu faire partie d’un journal intime, l’auteur nous y donne un aperçu du travail qu’il devait accomplir quotidiennement dans un abattoir.
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