En Inde, la vache jouit d’un statut à part. Vénérée par les Hindous, il est interdit de la manger dans la plupart des états. Pourtant, est-elle bien traitée pour autant ?
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Les végétariens prennent la B12 artificielle directement, c’est là la seule différence. Nous devons cesser d’être sur la défensive à propos de la B12 ; nous ne sommes que les révélateurs de l’artificialité obligatoire de l’alimentation humaine actuelle.
L’engagement animaliste va donc de pair avec le véganisme. Cela peut toutefois faire peur : « régime sans », « effet de mode », dérive « religieuse » ou « sectaire »… Qu’en est-il vraiment ?
En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
Lorsqu’on devient végétarienne ou végane, on peut se sentir incomprise, mise de coté. Quelques tips pour rencontrer et échanger avec des personnes partageant les mêmes valeurs, difficultés ou anecdotes, que ce soit sur internet (réseaux sociaux, forums, blogs, youtubers) ou dans la vraie vie (associations, ateliers culinaires, soirées resto, événements véganes, conférences…).
Il faut s’en tenir aux faits : non, ce ne sont pas les végétariens qui se supplémentent. Ils se supplémentent moins, parce qu’ils le font directement, sans gaspillages intermédiaires.
Une question m’est souvent posée par les gens que je rencontre : « qu’est-ce que tu manges alors ? ».
Il est à mon avis tout à fait légitime de s’interroger sur l’alimentation d’un végétalien lorsque l’on vit dans une société où tout le repas tourne plus ou moins autour de la viande, du beurre et du fromage.
On me demande souvent si j’ai « le droit » de manger tel ou tel aliment. C’est un questionnement bien naturel, et je voudrais profiter de ce blog pour rappeler le fonctionnement général de cette grande religion pleine d’interdits qu’est le véganisme.
Fabien Carrié restitue la genèse et la carrière de la notion de végéphobie pour en comprendre les logiques de formalisation. En traduisant les résistances rencontrées comme autant d’expressions d’un système généralisé d’oppression, il s’agit de redéfinir partiellement l’entreprise de représentation politique afin d’y inclure également les représentant·e·s revendiqué·e·s des animaux.
Certaines attaques contre le véganisme se basent sur l’idée que l’alimentation végétale serait « non naturelle » et carencée (entre autres en B12). Pourtant, la frontière entre naturel ou non est assez arbitraire, et ce qui est naturel n’est pas forcément meilleur. De plus, de nombreux aliments perçus comme naturels (dont les produits animaux) sont enrichis en nutriments.
Compte rendu d’une étude ayant recueilli des données qualitatives autour de la perception des véganes par des omnivores,des ovo-lacto-végétariens et des véganes. La mise à distance générale des véganes, jugés entre autres comme trop prosélytes, encourage à soi-même stigmatiser les véganes et décourage l’adoption du véganisme. Ceci ne semble pas applicable au flexitarisme.
Cet article du chercheur en psychologie sociale Gordon Hodson liste les principales conclusions des études de 2017 à 2019 sur les préjugés et discriminations envers les végéta*iens. Il traite de l’intensité de la végéphobie (supérieure au rejet de nombreux autres groupes sociaux) et des facteurs qui l’influence (bord politique, empathie envers les animaux, genre, raison du végéta*isme…).
Comme le business du burger s’est progressivement développé au fil du temps, explique Adams, la taille du burger – et les associations de genre – également.
Mots clés : carnisme, sexisme, convergence des luttes, écoféminisme
Comment la communication publique d’Edward Bernays, au service de l’industrie du début du 20ième siècle, a réussi à imposer le bacon dans le petit déjeuner américain. Vidéo accompagnée de conseils pour le petit déjeuner.
«Sectaires», «donneurs de leçon», «ascétiques», «ultrasensibles», «excentriques», «bobos»… Le discours anti-vegan ne manque pas de ressources. Ces attaques végéphobes ont pour conséquence de détourner des vegans, souvent isolés, de leur motivation. C’est ce qu’on appelle le «coût social». Mais d’où vient cette hostilité?
L’expérience vidéoludique d’une végane est donc souvent teintée négativement par la dissonance entre son éthique personnelle et l’idéologie (spéciste et carniste) véhiculée par le jeu. Assiste-t-on à l’aube d’une petite révolution dans le monde du jeu vidéo, qui permettra aux joueuses de vivre des expériences vidéoludiques compatibles avec leurs convictions éthiques ?
Explication des objectifs de la Veggie Pride et de son nom.
Mots clés : Végéphobie, placard « santé/nature/tiers-monde », Fierté, double appartenance
Comment les réactions au nouveau Guide alimentaire canadien de 2019, retirant les produits laitiers de leur piédestal, témoignent des liens entre les représentations symboliques du lait et le suprématisme blanc. Par Elise Desaulniers.
Au sommaire : – Quels sont les produits véganes en lien avec la sexualité ? – Est-ce que les véganes ont une sexualité plus connectée à la nature ? – Est-ce que les véganes sentent meilleurs ? – Est-ce que les véganes sont de meilleurs coups ? – Est-ce que manger une moule c’est végane ? – Qu’est-ce qu’être végésexuelle ? – Y’a-t-il des lien avec orientations sexuelles ou romantiques hors norme ?.
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