Gary Francione propose d’imaginer comme les choses seraient différentes si il existait un mouvement animaliste qui : (1) était concentré sur l’usage et non le traitement; (2) faisait la promotion du véganisme en tant qu’impératif moral; et (3) ne promouvait pas les réformes (et n’en tirait pas de bénéfices financiers).
Bien que Gary Francione ait écrit quelques livres -qui ont leurs qualités- il s’est surtout fait connaître en critiquant les organisations animalistes. Il n’y a virtuellement aucune organisation, à ses yeux, qui semble apporter un quelconque bénéfice aux animaux. On pourrait se demander : y a-t-il quoi que ce soit d’attirant dans ce message ?
D’une manière générale, il est toujours préférable de choisir le moindre d’entre deux maux. Cela ne signifie pas pour autant que le moindre des deux maux soit moralement acceptable. Dans la mesure où un mal est évitable, la seule position éthiquement cohérente est de s’abstenir de le commettre ou de le commanditer.
(Traduction de l’article de Corey Wrenn, « Compassion Over Killing and Quorn collaborate, nonhuman animals lose ») Assurément, une disponibilité et une présence accrue de produits vegan est bénéfique pour notre mouvement. Cependant, nous avons plusieurs entreprises entièrement vegan déjà en activité. Il est troublant que COK persiste à collaborer avec des exploitants d’animaux nonhumains.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Single Issue Campaigns, Speciesism, and Compartmentalization « ) Les campagnes ciblées, en plus d’être contreproductives en renforçant fortement la compartimentation spéciste et en rendant le public confus, sont inutiles dans le sens où elles s’attaquent aux symptômes du spécisme plutôt qu’à la maladie.
Il semblerait qu’il y ait une loi spécifique en vigueur : « Plus une organisation obtient des résultats pour les animaux, plus la probabilité que des militants la critiquent s’approche de 100%. » Ben oui, elle n’a pas encore obtenu la libération animale, c’est donc une asso welfariste qui veut juste agrandir les cages.
(Traduction de l’article « The confused Vegan » d’Emmy) Témoignage d’une personne végane qui ne comprenait pas l’intérêt des campagnes sectorielles ou réformistes et a été soulagée de découvrir Francione et sa stratégie abolitionniste.
(Traduction de « More room to die » de John Morlino) Dans mes moments de réflexion, je me demande parfois ce que nous demanderaient les animaux ? Le pari, ici, est que ce ne serait pas : plus de place pour mourir.
Pureté idéologique Vs Pragmatisme. Attaquer Singer parce qu’il a choisi de travailler au sein de la réalité avec tous ses défauts c’est faire preuve d’une immaturité et d’un manque de discernement équivalents à ce que serait attaquer Gandhi pour avoir travaillé au niveau politique pour l’indépendance de l’Inde au lieu d’en écrire plus au sujet de l’ « ahimsa ».
Pour déterminer la meilleure manière d’encourager les gens à arrêter d’exploiter les animaux, certaines organisations plaidant pour le flexitarisme demandent à ceux et celles qui les exploitent comment nous devrions leur faire passer notre message.
J’ai précédemment exprimé mes inquiétudes concernant une étude dans laquelle le Humane Research Council (aujourd’hui appelé Faunalytics) a déformé ses résultats pour faire valoir que nous devrions militer pour que les gens réduisent leur consommation de viande plutôt que de promouvoir le véganisme.
Nous promouvons la réduction de consommation de produits animaux, les petits pas, les améliorations du bien-être etc., et nous rationalisons une telle promotion à cause de notre « parcours ». Nous déplaçons l’attention loin des victimes et sur l’expérience culinaire des humain·e·s à la place, comme si le goût était plus important que la mort des animaux.
Aujourd’hui je souhaite partager avec vous les réflexions de l’auteur du blog The Animalist dont je partage le choix d’un militantisme pragmatique et qui se passe de porter des jugements sur tout. Ce billet est une traduction partielle d’un de ses textes, ainsi que l’adaptation en français des mèmes qu’il a créés (mèmes que je vous…
Bien que Gary Francione ait écrit quelques livres -qui ont leurs qualités- il s’est surtout fait connaître en critiquant les organisations animalistes. Il n’y a virtuellement aucune organisation, à ses yeux, qui semble apporter un quelconque bénéfice aux animaux. On pourrait se demander : y a-t-il quoi que ce soit d’attirant dans ce message ?
En substance, je trouve dommage que des gens qui, au fond, ont le même objectif se tapent dessus. Ça aussi, c’est contre-productif. La viande, c’est mal, certes. Mais on ne changera pas les mentalités du jour au lendemain. Comprendre cela ne signifie pas abandonner ses principes moraux ou ralentir la lutte.
Point de vue anti-réformiste condamnant la dénonciation du festival de viande de chien de Yulin. Sections : La manière dont les chiens sont tués est-elle pertinente ? ; Le fait que ce soit des animaux de compagnie est-il pertinent ? ; Comment militer contre pourrait être une mauvaise chose ? ; Que devrait-on plutôt faire ?
(Traduction de l’article de Rob Johnson, « The Freedom to be prejudice ») Pourquoi la liberté d’expression est importante, mais aussi pourquoi les abolitionnistes (anti-réformistes) ne devraient pas provoquer le débat public avec les spéciste et ou les néowelfaristes.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Basic Economics and Four Types of Advocacy « ) A moins de diriger un commerce vegan, nous devrions passer entre 97% et 100% de notre temps consacré au plaidoyer animal à éduquer au véganisme, et le reste à promouvoir une offre végane. Nous devrions toujours rester totalement à l’écart des actions néfastes welfaristes.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Vegan Education: A Background (Part 1 of 2) « ) Contexte sur l’éducation vegan et explication de certaines différences entre l’éducation welfariste (bien-être animal) et l’éducation abolitionniste, grâce à quelques exemples d’éducation végane.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « Are Anti-Cruelty Campaigns Really Effective? ») Les efforts d’un nombre incalculable d’individus sont dispersés à travers un nombre incalculable de campagnes ciblées différentes.Il semble clairement qu’une telle division parmi les défenseurs des animaux fasse fortement le jeu de l’industrie animale…
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