Selon cet article de Thierry Soucar, extrait de « Prévenir et guérir la grippe », le principal responsable de l’émergence de nouveaux virus mortels de la grippe est aussi le principal responsable des grandes pandémies qui de la Mésopotamie à l’empire Aztèque ont anéanti des pans entiers de l’humanité : l’homme et ses pratiques d’élevage.
Compte rendu par L’INRA de la problèmatique. Sections : Dissémination de la résistance : quand la génétique s’en mêle ; Les antibiotiques, une responsabilité collective ; Les antibiotiques, traiter le plus tôt est le mieux ! ; Une flore intestinale menacée par les antibiotiques
Etre végane pour les humains: l’argument du véganisme contre la faim dans le monde.
Mots-clés: véganisme, faim, famine.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (EFSA) ont tous deux réaffirmé le danger du développement de la résistance des bactéries aux antibiotiques, et la part de responsabilité considérable de l’élevage d’animaux pour la consommation alimentaire.
Rien ne prédisposait ce journaliste à, un jour, manier le couteau dans un abattoir. Mais Geoffrey Le Guilcher voulait comprendre qui étaient ces hommes “en combinaisons tachées de sang”, ceux qui tiennent les couteaux et ôtent la vie des bêtes avec violence pour que nous puissions manger leur viande.
Dans son livre « Un séjour en France », cette journaliste, rapporte son vécu après avoir travaillé quatre semaines à l’abattoir Doux, à la section du conditionnement des poulets. À aucun moment, elle ne parle de la façon dont les animaux sont tués, ni élevés. C’est pour son journal Le Parisien que Bérangère Lepetit a plongé dans le monde de l’abattoir Doux.
Le lien entre la consommation de viande et la faim dans le monde est un fait établi depuis plusieurs années : il y a une dizaine d’années déjà, l’Association Végétarienne de France soulignait à travers différents documents l’impossibilité de nourrir à la fois un cheptel grandissant et les humains dont le nombre et l’appétit carnassier vont également croissant.
Le modèle alimentaire occidental épuise les ressources planétaires au détriment des pays du Sud. Les choix que nous faisons ici restreignent drastiquement ceux des habitants de l’autre hémisphère. Manger végétarien est aussi un acte de solidarité.
Dans cet article, je suggère que manger de façon éthique implique non seulement l’éthique animale et environnementale, mais aussi la lutte contre la famine.
Mots-clés: alimentation, public et privé, véganisme.
J’ai fait des enquêtes d’abord en tant que bénévole, puis en tant que salarié. J’ai la mission de visiter les abattoirs dans le cadre de la protection animale. Vérification des pratiques, du respect de la réglementation en matière d’abattage, secours aux animaux en détresse et en souffrance.
Michel Vidal, formateur d’enseignants et chercheur à l’institut d’éducation à l’agro-environnement, raconte l’évolution de la prise en compte de la subjectivité animale dans les formations agricoles. Il raconte ensuite ses expériences auprès des élèves de lycées agricole, et leurs évolution vers l’objectification ou la compassion.
Interview – Le journaliste Geoffrey Le Guilcher, également cofondateur des éditions Goutte d’Or, s’est infiltré, sous une fausse identité, dans un abattoir breton afin de savoir ce que ces murs ont à cacher. Il n’était pas végétarien, pas militant, il tenait seulement à comprendre, en immersion, « ce dieu fou de l’abattoir ». Et surtout à saisir le quotidien de tous ses ouvriers.
Les baisses du nombre d’emplois dans l’élevage sont dues entre autres à l’organisation même du marché, à la rationalisation des méthodes d’élevage et aux progrès technologiques. On ne peut pas l’imputer au travail des associations de protection animale.
L’usage massif des antibiotiques pour les animaux d’élevage contribue à l’émergence d’une résistance aux antibiotiques pour les êtres humains.
Pourtant déconseillée à dose systématique et régulière pour l’homme, la délivrance d’antibiotiques aux animaux d’élevage est encore fortement pratiquée. Point sur la situation en France.
Enquête sociologique de Jocelyne Porcher auprès d’éleveurs en désarrois face à ce que leur métier leur demande de faire subir aux animaux. Critique du concept de bien-être animal, qui mène selon elle à adapter les animaux aux productions animales, plus que l’inverse.
Témoignage d’un ancienne inspectrice à l’Agence canadienne des aliments (ACIA) ayant travaillé en abattoir, sur ce qu’elle a vu dans les abattoir et ce pourquoi elle est devenue végétarienne.
Dans des abattoirs industriels, alors que les bêtes sont démembrées, les cadences et la répétitivité des gestes éreintent les corps des hommes. Une plongée vertigineuse dans les entrailles des usines à viande modernes, qui montre la violence du travail déshumanisé.
«Qui n’aime pas les animaux n’aime pas les gens.» La maxime n’est peut-être pas dénuée de sens: maltraitance animale et actes violents envers ses semblables semblent effectivement liés. Laurent Bègue-Shankland retrace l’histoire du lien entre les violences sur les humains et sur les autres animaux, puis donne quelques résultats d’études plus récentes.
Cet épisode de Programme B revient sur les coût écologiques et humains de la viande, avec Geoffrey Le Guilcher (Steak Machine) et Nicolas Treich.
Mots-clefs: viande, écologie, abattoir, souffrance au travail.
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