La gestion de la forêt est un sujet qui est source de nombreuses tensions et incompréhensions entre les animalistes, les écologistes, les forestiers, les chasseurs… Dans cet article, l’auteur propose de réfléchir à une gestion rationnelle et non spéciste de la forêt, en prenant en compte les intérêts des individus sensibles qui y vivent, et à ce que nous pouvons y faire maintenant ou dans l’idéal.
Cette interview de Demos Kratos questionne l’action des prétendus « premiers écologistes de France » : chasse d’espèce menacées, régulation, élevage destinés à la chasse, lobbying auprès des politiques…
Autrefois rare dans nos campagnes, le sanglier est aujourd’hui considéré comme un nuisible qu’on pourchasse sans relâche. L’écologue Raphaël Mathevet explique comment les populations de sangliers ont été développées à partir des années 1970 : Elevage par des chasseurs en les croisant avec des cochons, pratiques de chasses, croissance des forêts, réchauffement climatiques…
Les humains vivent constamment aux côtés d’animaux dont ils aimeraient réduire la population : les rats, les sangliers, les pigeons, et j’en passe. Comment réduire une population ? Première possibilité : tuer. Capturer, chasser, abattre, empoisonner. Mais est-ce le seul moyen ? Non. On oublie parfois qu’il existe une autre solution : réguler la reproduction.
Qui chasse quoi, où et comment ? Plongée en infographies dans le monde opaque de la chasse française.
En reprenant des images et arguments donnés par les défenseurs de la vénerie, L’Effet Chimpanzé montre le déroulement d’une chasse à courre et contre-argumente sur l’idée que les animaux y souffriraient peu, y seraient « respectés » ou que cette chasse serait utile à autre chose qu’au loisir de ceux qui la pratiquent.
Quel est le problème avec la chasse ? 1 – Une pratique éthiquement injustifiable La chasse n’est pas une nécessité, mais un “loisir”, un “sport”. Poursuivre, mutiler et/ou tuer un être sentient pour son propre plaisir est indéfendable. 2 – La “régulation” et l’argument écologique sont des leurres.
Reportage en Suisse dans le canton de Genève, où la chasse est interdite depuis 1974. A travers l’interview de naturalistes, d’agriculteurs et d’un forestier, Pierre Rigaud aborde les impacts sur le comportement des animaux, la biodiversité, l’agriculture et les moyen de gérer les dégâts aux récoltes (mise en place de barrière et meurtre des plus gros animaux par des agents du canton).
Documentaire parodique sur la vénerie, comportant quelques données chiffrées.
Point sur les ressources économiques de la chasse en France en 2019 : permis, cotisations, aides directes et indirectes, patrimoine.
D’après une enquête Ifop de novembre dernier, 82% des Français seraient favorables à ce que la chasse soit interdite le dimanche, 78% à la reconnaissance d’être vivant et sensible pour tous les animaux sauvages (et 100% de la science, qui n’a pas attendu l’Ifop), 84% sont contre la chasse à courre, et 89% contre la chasse aux trophées. Pourquoi cette farouche opposition à la chasse de la part d’une si grande partie de la population ?
Pierre Rigaux fait le point sur les impacts écologiques de la chasse en France : chasse d’oiseaux migrateurs déclarés menacés par l’UICN, 20 millions d’animaux lâchés chaque année, espèces prétendument « régulées » ne concernant que 5% des 30 millions d’animaux tués par an, rejet de plombs et braconnage. L’auteur questionne aussi l’efficacité réelle de cette prétendue régulation.
Maillon essentiel de nos fragiles écosystèmes, régulateur indispensable des populations animales et humaines, le chasseur est victime d’une injuste défiance. Partons ensemble à la découverte de ce héros incompris.
Le marronnage désigne le fait, pour des animaux domestiques, de retourner vivre à l’état sauvage. Ce phénomène existe depuis les débuts de la domestication, a lieu sur tous les continents, et concerne toutes les espèces domestiques. Mon exposé portera sur différentes populations d’animaux marrons, mais aussi sur l’attitude des humains face à ces animaux.
Modes de productions, conséquences et alternatives à la fourrure.
La loi canadienne autorise à déranger les animaux pour les tuer dans le cadre de la chasse, mais interdit de perturber les activités de chasses pour protéger les animaux. Le débat législatif canadien a été représentatif de cette dimension spéciste de la loi.
Mots-clés: loi, statut juridique, chasse.
One Voice et Ipsos ont lancé en 10/2018 une étude sur la perception de la chasse par les Français. Le public rejette massivement la chasse et plébiscite une réforme radicale. 19% des Français sont favorables à la chasse, ils trouvent cette pratique dangereuse pour eux (84%), cruelle pour les animaux, et faisant certes partie du patrimoine français, mais d’un autre âge.
Cet article a pour objectif d’examiner les justifications de l’élimination violente des animaux férals lors des projets de restauration d’habitats. La restauration d’habitats est le processus consistant à modifier un paysage, qui a été altéré par les activités humaines, afin qu’il retrouve approximativement son ancienne apparence.
Régulièrement, des vaches sont en effet abattues au fusil à la frontière catalane. Leur crime ? Ne pas faire partie d’un élevage mais vivre en étant indépendantes des humains. Abandonnées il y une vingtaine d’années par un éleveur cessant son activité, ces « vaches errantes » ont vu leur nombre augmenter progressivement ; il est aujourd’hui estimé entre 300 et 400 animaux.
Nous allons dans un premier temps nous attarder à examiner en détail comment les chasseurs se définissent. Nous allons donc voir la différence fondamentale entre ce qu’ils tentent d’être et ce qu’ils sont réellement. Le but ici est uniquement de replacer correctement les curseurs.
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