Les antinaturalistes critiquent l’invocation des facteurs non sociaux pour expliquer les phénomènes humains. Pour Pierre Sigler, cette position est liée à la théorie de la « page blanche », qui doit en partie sa popularité au fait qu’elle permet de critiquer le racisme sans abandonner le spécisme. Mots clés : inné/acquis ; nature/culture ; essentialisme ; naturalisme descriptif/prescriptif
En adoptant explicitement un cadre éthique empreint de compassion, qui inclut tous les êtres sensibles dans son cercle de considération morale, le mouvement Extinction Rebellion aurait le potentiel d’être un moteur du changement. Mots clés : RWAS, sentience, nature, écologie, effondrement, collapsologie
Résumé sourcé des avantages et inconvénients du bio: meilleur goût, légèrement meilleur pour la santé, mauvais pour le climat par son occupation des sols, et enfin, un bilan incertain pour la biodiversité, les animaux élevés et les animaux sauvages. Pour l’auteur, le bio est surtout pénalisant car il renforce l’idée de nature et représente un mauvais investissement militant.
Extrait des « causeries » de Merleau-Ponty où le philosophe français s’interroge sur le statut de l’animal (texte complet en pdf).
Mots-clés: philosophie, animalité, Merleau-Ponty.
Certaines attaques contre le véganisme se basent sur l’idée que l’alimentation végétale serait « non naturelle » et carencée (entre autres en B12). Pourtant, la frontière entre naturel ou non est assez arbitraire, et ce qui est naturel n’est pas forcément meilleur. De plus, de nombreux aliments perçus comme naturels (dont les produits animaux) sont enrichis en nutriments.
Jonathan Fernandez a étudié les imbrications, au sein de la population suisse, entre les opinions racistes, spécistes et sexistes. Son analyse porte notamment sur les différences de nature comme justification de la discrimination.
Selon Manu Herrán, donner naissance à de nouveaux individus n’est moralement justifié que dans les cas où nous pouvons raisonnablement garantir leur bonheur. Dès lors, la meilleure façon de prévenir les souffrances serait-elle éradiquer la vie sentiente ? Ou au contraire, devons nous préserver les humains pour qu’ils puissent agir par altruisme dans le futur ?
Une critique de l’idée de Nature et de la manière dont elle s’inscrit dans les discours normatifs. La Nature joue en particulier un rôle important dans la justification du spécisme.
Mots-clés: spécisme, nature, critique.
Selon Cédric Stolz l’idée de Nature est totalitaire car elle ne donne qu’une valeur instrumentale aux individus, là où seul le tout (la Nature) possède une valeur intrinsèque. Cette idée est aussi finaliste et essentialiste car elle explique les actions des individus non par leurs propres intentions, mais par le rôle que leur a donné la Nature. Enfin, l’auteur rappel que le naturel n’est pas forcement souhaitable.
L’Homme a-t-il toujours mangé de la viande? L’Homme est-il fait pour manger de la viande? Autant de questions qui n’en finissent plus de faire débat et sur lesquels les scientifiques eux-mêmes ne s’accordent pas. Ce débat fait particulièrement rage entre véganes et carnistes, chacun utilisant le oui ou le non comme un argument pour justifier son choix alimentaire.
Les analyses que j’expose ici me semblent présenter une grande importance pour comprendre et remettre en cause l’idéologie générale, naturaliste (essentialiste), qui accompagne et légitime l’oppression spéciste des êtres sensibles non humains, mais aussi le racisme et le sexisme.
La Nature est invoquée pour nier que les animaux sont des individus conscients, voire qu’ils éprouvent des sensations et des sentiments/émotions. Ils seraient de simples spécimens interchangeables de leur espèce, les rouages d’un ordre naturel, programmés, soumis à des instincts, ne réagissant qu’automatiquement à des stimuli.
1► Qu’est ce que la nature ? 2► Un référentiel moral non-pertinent 3► Spécisme et utilisation de l’APPEL A LA NATURE 4► Réfutation de l’APPEL A LA NATURE
Selon Florence Dellerie, certaines attaques contre le véganisme se basent sur l’idée que l’alimentation végétale serait « non naturelle » et carencée (entre autres en B12). Pourtant, la frontière entre naturel ou non est assez arbitraire, et ce qui est naturel n’est pas forcément meilleur. De plus, de nombreux aliments perçus comme naturels (dont les produits animaux) sont enrichis en nutriments
Critique de l’idée de Nature (la nature comme « Grand-Tout », « mécanique huilée ») comme justification des attitudes d’oppression (issu de la brochure « Nous ne mangeons pas de viande pour ne pas tuer d’animaux », 1989).
Mots-clés: Nature, idée, oppression, Bonnardel.
À bien des égards, les transhumanistes, qui défendent le recours à de nouvelles technologies pour surmonter la condition humaine, sont des humanistes. Toutefois, en général ils ne croient pas que les humains soient les seuls êtres dignes de considération morale – qu’ils soient les seuls à posséder une vraie valeur morale.
Dans cet essai, John Stuart Mill se livre à un examen critique de l’idée « ce qui est naturel est bon » et des doctrines qui préconisent de se conformer à la nature afin de bien agir.
Nassima Remouche et Sandre Corneloup proposent dans cette conférence d’interroger la limitation du véganisme, d’interroger la place du concept de Sentience, de se demander s’il est judicieux de défendre les individus en ignorant les systèmes, de donner une définition satisfaisante au concept de Nature
En réalité, la nature est un endroit terrible pour un nombre astronomique d’individus animaux. Le monde n’est merveilleux que pour un nombre très restreint d’entre nous, qui a la chance de bénéficier d’avancées humaines permettant d’échapper à la souffrance de la nature.
Pour contrer les arguments qu’on nous oppose et qui y font référence, mais aussi pour mieux comprendre comment fonctionne le naturalisme, il importe de détailler d’une part comment notre société se représente la prédation, ce qu’elle signifie, quels mythes y sont joués, et d’autre part ce qu’elle sert à légitimer [spoiler : le carnisme].
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