Aperçu général et discours

Interview – Aurélien Barrau, astrophysicien, chercheur et auteur de l’essai Des univers multiples, est de ceux qui regardent avec la même passion le très lointain — des trous noirs à la gravité quantique — comme ce que, juste à nos côtés, nous refusons trop souvent de voir : le sort infligé aux animaux afin qu’ils puissent régaler nos assiettes.

Article sourcé et avec quelques vidéos et infographies résumant plusieurs impacts négatifs de l’élevage sur l’environnement, les animaux et la santé. Sujets : Utilisation des territoires, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, ressource en eau, pollution de l’air, souffrance animale dans les élevages, viande cancérogène, non nécessité d’en manger.

Cet article de Yuval Noah Harari retrace rapidement l’évolution de notre rapport aux animaux et de l’élevage, nous ayant amené à la situation actuelle où des dizaines de milliards d’êtres sensibles éprouvant chacun des sensations et des émotions complexes vivent et meurent sur une chaîne de production.

Antigone XXI analyse les bases du mouvement et explique en quoi celui-ci peut être défini comme un mouvement de justice sociale. Elle y montre combien le combat politique animaliste et le boycott des produits animaux au quotidien sont deux facettes d’une seule et même réalité. Mots-clés: justice sociale, mouvement, véganisme, antispécisme.

Le texte qui suit est une synthèse, des théories de Gary L. Francione pour l’abolition de l’exploitation animale telles qu’il les a exposées au colloque « Théories sur les droits des animaux et le bien-être animal », à l’université de Valence (Espagne), en 2006.
Mots-clés: Francione, abolition.

Court discours sur l’éthique, par Florence Burgat. Elle y survole la législation française, la situation globale de l’exploitation animale, le fondement de l’éthique envers les individus sentients, les solutions politiques et la récusation du « bien être » en abattoir.

Pourquoi un altruisme efficace doit s’intéresser aux animaux utilisés pour l’alimentation humaine. Sections : Comprendre la magnitude de la souffrance liée à l’élevage : une approche probabiliste ; Les animaux élevés sont-ils heureux ? ; Qui sont les animaux que nous mangeons ? ; Les conséquences environnementales de l’élevage.

Article listant quelques effets positifs : diminution de la souffrance, libération des terres pour les animaux sauvages, limitation de la pollution et du réchauffement climatique, santé humaine et disparition de races créées pour l’élevage.

En s’appuyant sur les travaux, expériences, théories et arguments d’évolutionnistes, d’éthologues, de philosophes et de scientifiques, en nous donnant des exemples banals ou singuliers du passé et de l’actualité, et en nous parlant de raison et de moralité, Matthieu Ricard nous offre le livre le plus complet, le plus perspicace et le plus prégnant.

Interview – de Yves Bonnardel et Axelle Playoust-Braure. Pourquoi et comment intégrer la cause animale aux luttes sociales et émancipatrices ?

Interview – Le professeur Normand Baillargeon, auteur du Petit cours d’autodéfense intellectuelle, nous raconte comment et pourquoi il en est venu, en cohérence avec ses implications dans le champ anarchiste, à s’intéresser à l’éthique animale.

Cet édito reproche aux professionnels de la viande de mentir sur le triste sort des animaux de rente, aux politiques de ne pas prendre la défense de ces animaux et à nombre d’intellectuels de dire n’importe quoi pour justifier leur consommation de produits d’origine animale. Bref, il les accuse de pitoyablement bafouer l’idée de justice.…

Interview – Les Cahiers antispécistes : la cause animale a-t-elle partie liée avec le socialisme et le mouvement révolutionnaire ? quel avenir pour les éleveurs ? peut-on comparer le sort réservé aux animaux à de l’esclavage ? doit-on établir des priorités dans les luttes ? l’antispécisme tient-il de l’écologie ? végétaux et animaux : même combat ? …

Interview – Nous en discutons, dans le détail, avec ceux qui en France font figure de pionniers : Les Cahiers antispécistes. Plus de deux décennies d’existence et du mouvement au sein de leur rédaction : la revue affiche une pluralité d’auteurs dont les analyses ne convergent pas en tout point.

Quand nous disons que tous les humains sont égaux, nous n’entendons pas en fait nous référer à une présumée égalité réelle, parce que les humains sont incontestablement différents. Le principe d’égalité des humains n’est pas la description d’une prétendue égalité réelle : il est une prescription sur comment les humains doivent être traités.

Le but de cette Déclaration Universelle des Droits de l’Animal crée par la Ligue Française des Droits de l’Animal (LFDA) est peut-être simplement d’occuper le terrain, et de laisser croire que les droits de l’animal sont une question de bien être avant mise à mort. Notre but à nous est ici de rétablir le sens de quelques mots.

Rapport 2017 de Terra Nova, qui plaide pour que soit recherché un nouveau compromis entre nos traditions alimentaires et nos impératifs sanitaires, environnementaux et économiques. Ce nouvel équilibre commande une réduction quantitative et une amélioration qualitative de la viande que nous consommons.