Cet article de Valéry Giroux discute de l’objection au boycott végane selon laquelle nos choix alimentaires individuels ne pourraient pas épargner d’animaux à cause d’effets de seuil ou de la distance causale entre choix du consommateur et choix du producteur. Le véganisme serait justifié aussi bien par l’existence de contributions causales directes et indirectes qu’en l’absence de celles-ci.