Nous roulions tranquillement dans une grande voiture, toutes vitres baissées. Ils étaient entassés sur deux étages, dans une minuscule bétaillère parquée sous un soleil de plomb. Ce dimanche d’été, lorsqu’à la sortie d’un virage, leurs pleurs et leurs cris ont soudain couvert nos rires, nos deux mondes ne faisaient plus qu’un : un monde de cauchemars.