Virginie Maris et Elise Huchard tentent dans cet article de concilier les intuitions RWAS et le naturalisme prescriptif, visant à conserver la nature. Après avoir exposé les arguments interventionnistes, les autrices relativisent le constat de prédominance de la souffrance, argumentent pour la souveraineté et proposent une éthique pluraliste prenant en compte le bien des écosystèmes.