Selon l’avis de l’Académie Royale de Médecine de Belgique paru en mai 2019, le régime végétalien est inadapté et donc non recommandé pour les enfants à naître, les enfants et les adolescents, de même que les femmes enceintes et allaitantes. Les supplémentations obligatoires, les déséquilibres métaboliques et l’obligation d’un suivi médicalisé ne sont donc pas admissibles.
Tour d’horizon des positions de quelques organismes experts reconnus dans le monde, et des recommandations nationales qui prennent en compte l’alimentation végétale.
Pourquoi parle-t-on si peu en France de l’alimentation végétalienne chez les enfants, alors même qu’il s’agit d’un phénomène courant à l’échelle mondiale et que les instances médicales américaines disent que cela ne pose pas de problème?
Mots-clés: enfants, tabou, véganisme.
Discussion des différences entre véganisme et végétalisme puis citations et condensés d’une dizaine d’institutions nutritionnistes à propos du régime végétalien ou végétarien.
La position de l’ADA (American Dietetic Association) est souvent utilisée par les vegans pour tenter de convaincre que le végétalisme est sans danger. Cette position en faveur du végétarisme qui n’aborde quasiment pas le végétalisme n’est que la position de deux de ses membres pro végé. Cette position indique de plus le besoin de planification.
Découvrir les recommandations nutritionnelles de plusieurs pays adaptées à l’alimentation vegan. Pourquoi les recommandations françaises officielles du Plan National Nutrition Santé (PNNS) sont-elles uniquement basées sur les produits animaux ?
Catégories nutritionnelles obsolètes, approximations voire désinformation (soja), le PNNS présente des biais évidents tendant à imposer le modèle alimentaire dominant au profit des industries agroalimentaires (filières viande et laitière).
Si vous avez un enfant en bas âge ou si vous prévoyez de fonder une famille, vous vous demandez probablement si le végétalisme convient aux enfants. Heureusement, la réponse est : oui, absolument ! Points sur les instances nutritionnelles validant ce point de vue, sur quelques nutriments (protéines, fer, calcium, oméga 3), sur l’apport calorique et sur l’aspect social.
Courts extraits et liens vers les conclusions de 8 grandes instances nutritionnistes.
La Fédération de Omnivores Responsable montre la faiblesse des positions (parfois) officielles choisies par Vegan Pratique pour valider une alimentation végane et conteste la façon dont elles sont présentées. L’article mentionne ensuite d’autres organismes officiels s’étant positionnés défavorablement en prenant appui sur la littérature scientifique.
Un mode de vie globalement sain, et pas seulement à travers l’alimentation, tel est le secret de la longévité des végétariens.
Plusieurs petites études rassemblées en 1999 pour réaliser une analyse statistique mondiale ont abouti à la conclusion que la mortalité des véganes égalait celle des personnes dont l’alimentation est conventionnelle.
Une baisse importante de consommation des produits d’origine animale (alimentations flexitarienne, végétarienne et végane) doit être compensée par un apport artificiel en vitamine B12. Compte tenu du fait que le nombre d’aliments enrichis (apportant au moins 2 µg de vitamine B12 / portion) est largement insuffisant en France, nous conseillons de garantir les apports via un complément alimentaire.
Les différentes études menées chez les êtres humains ne rapportent pas de risque à la consommation de soja quel que soit le contexte (santé, cancer du sein, fertilité, etc.). Certains individus semblent même tirer un bénéfice de cette consommation. Les différents effets du soja ne semblent pas relever de la définition de phytoestrogènes mais plutôt de celle d’un modulateur de l’effet estrogénique.
L’Observatoire national de l’alimentation végétale (ONAV) s’appuie sur un grand nombre de ressources scientifiques pour présenter les besoins nutritionnels en B12 ainsi que les sources fiables ou peu fiables (champignons, algues, plantes à fleurs et végétaux fermentés). Il recommande une complémentation en vitamine B12 aux personnes ayant une alimentation végane, végétarienne ou pauvre en produits d’origine animale.
Quelques recommandations officielles : Académie de Nutrition et de Diététique (États-Unis); Diététiciens du Canada
Service national de santé britannique; Fondation britannique pour la nutrition; Conseil national de la santé et de la recherche médicale (Australie); Ministère de l’agriculture des États-Unis ; Fondation des maladies du cœur du Canada ; The Mayo Clinic (USA), etc.
Docteur Paco Maginot, membre du conseil scientifique de l’ONAV, rappelle l’intérêt écologique de la végétalisation (notamment par rapport à d’autre facteurs d’amélioration de l’impact environnemental), égratigne l’influence des lobbies et des aprioris sur les décisions institutionnelles et donne quelque recommandations pour végétaliser son alimentation.
Le véganisme est parfois décrit comme une mode, un régime alimentaire dangereux, une religion ou une lubie. D’un point de vue nutritionnel, que dit la science de ce caractère « nécessaire » ?
Florence Dellerie revient sur l’avis de l’Académie Royale de Médecine de Belgique (diffusé en mai 2019 sous le titre « Le véganisme proscrit pour les enfants, femmes enceintes et allaitantes »), qui se place à l’opposé de la littérature scientifique disponible sur la question.
Résumé de la position de l’Académie américaine de nutrition et de diététique (Academy of Nutrition and Dietetics – AND) et accès à sa traduction de 2016 (9 pages).
Commentaires (1)