La production de viande et d’œufs nécessite plus d’eau que celle des légumineuses et des céréales.
L’élevage émet des quantités importantes de nitrates, phosphates et autres substances qui s’accumulent dans l’eau et provoquent la prolifération des algues vertes.
Environ 70 % de l’espace agricole du monde est utilisé pour le pâturage ou la production d’aliments destinés aux animaux d’élevage. 91 % de la surface aujourd’hui détruite de forêt amazonienne l’est pour libérer de l’espace nécessaire au pâturage ou à la production de soja. Cette déforestation contribue à libérer les vastes quantités de carbone stockées par la forêt.
La production de produits animaux nécessite de très grandes quantités d’eau et l’élevage industriel génère une redoutable pollution des nappes phréatiques.
L’exploitation irresponsable ou hasardeuse des terres, qui induit dégradation des sols et déforestation, menace à la fois la sécurité alimentaire, la biodiversité, le climat et la stabilité des sociétés. Deux études internationales dénoncent l’énorme part de responsabilité de l’élevage dans ces processus.
Selon l’Ademe, en se basant sur la consommation des français déclarée sur Nutrinet, L’alimentation moyenne (107g de viande par jour) nécessite 3,6 fois plus de surface agricole qu’une alimentation végétalienne. La différence d’impact sur l’utilisation des sols entre les régimes les plus carnés et régimes végétaliens s’aggrave quand on considère une alimentation biologique.
Publié le 1er juin 2018 dans la revue Science, l’article de Poore et Nemecek, dresse tout d’abord le constat alarmant d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire (production + post-traitement et distribution) aujourd’hui incroyablement consommatrice de ressources.
L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Et de 63 % de la déforestation en Amazonie.
Le 5e rapport du GIEC recommande une diminution importante de la consommation de viande.
Un végétalien émet 2,5 fois moins de GES par son alimentation qu’un omnivore occidental.
La viabilité de l’agriculture reste intimement liée à son industrialisation. Un retour à une forme d’agriculture paysanne et locale serait nocif pour l’environnement, la société et l’économie. Une alimentation végétale pourrait retourner à la nature une superficie de 3,1 milliards d’hectares (équivalente à celle de l’Afrique) ou de nourrir 4 milliards de personnes de plus.
La plus grande étude menée à ce jour révèle le considérable impact environnemental du bétail, qui accapare 83 % des terres cultivables tout en ne fournissant que 18 % de nos calories.
Comparaison des impacts de l’élevage de différentes espèces et labels, en terme d’utilisation des ressources, de surface et de concurrence alimentaire. L’article précise quelques bénéfices apportés par certaines pratiques, tout en soulignant l’impact positif drastique d’une plus grande végétalisation de l’alimentation.
Ce rapport de Greenpeace fait le lien entre la consommation de produits animaux de l’UE et les déforestations en Amazonie, dues à la culture du soja qui nourrit les bêtes exploitées. Il se termine sur des recommandations.
Mots-clefs: soja, déforestation, Greenpeace, exploitation, environnement.
Les viandes végétales et les viandes de culture présentent des avantages avérés ou prometteurs, en particulier en ce qui concerne la consommation d’eau et la libération de terres agricoles pour le stockage de carbone. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les produits végétaux les plus polluants rivalisent avec les alternatives animales les moins polluantes.
Article abordant la consommation d’eau des produits d’origine animale. Au programme : explication du concept d’empreinte eau et de ses limites, analyse de l’empreinte eau des produits d’origine animale, comparaison avec les végétaux, analyse de l’impact du régime alimentaire sur l’empreinte eau des pays.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Une des principales promesses de la viande cultivée est d’avoir un impact sur l’environnement bien plus faible que la viande d’élevage. Dans cet article, Tom Bry-Chevalier dresse un état des lieux de la littérature en 2020. Si l’impact énergétique est discuté, l’impact climatique semble particulièrement intéressant, principalement grâce à l’opportunité de stockage sur le territoire économisé.
Cet article de vulgarisation scientifique passe en revue les principales conséquences de notre consommation de produits animaux et de l’élevage associé sur notre résilience alimentaire, dans un contexte de raréfaction des ressources et de pression exacerbée sur notre environnement.
L’élevage est il un moyen efficient d’utiliser les terres agricoles, et peut il contribuer à la sécurité alimentaire mondiale ? Cet article de vulgarisation compare entre autres les surfaces agricoles nécessaires pour nourrir une personne suivant son régime alimentaire et aborde la capacité de l’élevage à exploiter des ressources non valorisables directement par l’humain.
Vous avez peut-être déjà entendu que 70 % des surfaces agricoles sont dédiées aux animaux d’élevage. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Que se passerait-il si tout le monde devenait vegan ? Thèmes : Vulgarisation scientifique, méthodes d’estimations, changement d’utilisation des surfaces, rotation des cultures
Cette vidéo de vulgarisation scientifique aborde la question de l’efficacité de l’élevage en matière d’exploitation des terres agricoles. Facteurs abordés : terres cultivable ou non arables, efficience nette ou brute suivant les types d’aliments consommés par les élevages (dont coproduits agricoles non comestibles par les humains et gaspillage alimentaire), efficacité calorique ou suivant un régime alimentaire sain, régime alimentaire des populations et proportion de végétariens, spécificités des territoires et modèles agricoles.
Greenpeace appelle à une réduction planétaire de la consommation de viande et de produits laitiers de 50 % d’ici à 2050. Pour lutter contre les problèmes sanitaires et environnementaux engendrés par la production industrielle de viande et produits laitiers, Greenpeace réclame notamment une réorientation des subventions destinées à l’agriculture vers des modèles d’élevages écologiques.
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